22.04.2020
Viral load dynamics and disease severity in patients infected with SARS-CoV-2 in Zhejiang province, China, January-March 2020: retrospective cohort study
Epidémiologie InfectiologieVirologie
Zheng S et al
BMJ
Résultats principaux
Au total, 96 patients inclus représentant 3497 échantillons.
L'ARN viral était présent dans 59% des selles et dans 41% des échantillons sériques. Un seul patient avait ses urines positives. La durée médiane de présence du virus dans les selles (22 jours Q1-Q3[17-31 jours]) était significativement plus longue que dans le système respiratoire (18 j Q1-Q3[13-29]) et dans le sérum (16 jours Q1-Q3[11-21]).
Chez les patients avec une forme sévère de COVID-19, la présence du virus dans le système respiratoire (21 j Q1-Q3 [14-30]) était significativement plus longue que chez les cas modérés (14 j Q1-Q3 [10-21 jours]). Dans les formes modérées, le pic dans les échantillons respiratoires arrivait à la 2eme semaine tandis qu'il arrivait au moins à la 3eme semaine chez les cas graves.
L'ARN viral était présent dans 59% des selles et dans 41% des échantillons sériques. Un seul patient avait ses urines positives. La durée médiane de présence du virus dans les selles (22 jours Q1-Q3[17-31 jours]) était significativement plus longue que dans le système respiratoire (18 j Q1-Q3[13-29]) et dans le sérum (16 jours Q1-Q3[11-21]).
Chez les patients avec une forme sévère de COVID-19, la présence du virus dans le système respiratoire (21 j Q1-Q3 [14-30]) était significativement plus longue que chez les cas modérés (14 j Q1-Q3 [10-21 jours]). Dans les formes modérées, le pic dans les échantillons respiratoires arrivait à la 2eme semaine tandis qu'il arrivait au moins à la 3eme semaine chez les cas graves.
Que retenir ?
La présence du SARS-COV-2 est plus longue dans les selles que dans le sérum ou les tissus respiratoires.
Le virus se maintient également plus longtemps dans les tissus respiratoires des personnes atteintes de formes graves.
Le virus se maintient également plus longtemps dans les tissus respiratoires des personnes atteintes de formes graves.
Niveau de preuve Faible
- Étude de cohorte rétrospective monocentrique
- Nombre de patients peu important (n=96)
- Biais de sélection en ne prenant que les échantillons de patients restant à l'hôpital
- Charge virale dépendante de la qualité de la collection d'échantillons
- La PCR ne distingue pas virus viable et non-viable "
Objectifs
Evaluer les charges virales de différents tissus au cours du COVID-19, dans les 4 premiers mois de l'épidémie dans la province de Zhejiang en Chine.
Méthodes
Etude de cohorte rétrospective incluant tous les patients positifs au COVID-19 de l'hôpital universitaire de Zheijiang.
L'ARN virale était mesuré par qRT-PCR dans les échantillons sériques, respiratoires (expectorations, ou salive après toux), de selles et d'urines.
Les informations épidémiologiques, cliniques, biologiques, de traitement et de maladie étaient collectées via les dossiers médicaux.
La sévérité de la maladie était définie via les guidelines du National Health Commission Chinois.
Les patients étaient considérés sorti de l'infection si leurs échantillons respiratoires étaient négatifs 2 jours de suite.
L'ARN virale était mesuré par qRT-PCR dans les échantillons sériques, respiratoires (expectorations, ou salive après toux), de selles et d'urines.
Les informations épidémiologiques, cliniques, biologiques, de traitement et de maladie étaient collectées via les dossiers médicaux.
La sévérité de la maladie était définie via les guidelines du National Health Commission Chinois.
Les patients étaient considérés sorti de l'infection si leurs échantillons respiratoires étaient négatifs 2 jours de suite.
Le site Bibliovid et son contenu sont la propriété de Bibliovid.