Avec l'émergence de cette nouvelle infection, de nombreuses publications sont sorties sans être examinée par les pairs, dans un état très imparfait et avec parfois des informations erronées faisant perdre du temps à la recherche et favorisant les théories du complot (exemple similitude avec le VIH-1 annoncée au début, papier le plus lu sur le COVID-19). Même des revues de premier plan sont concernées : description d'un "faux" cas asymptomatique dans le NEJM (30/01) ou le "faux" récit de 2 infirmières publiées dans le Lancet (24/02).
Les premières estimations de la proportion de la population mondiale potentiellement infectée ont également été nettement exagérée (jusqu'à 70% des habitants de la planète), comme le taux de mortalité sur-estimé du fait de la non détection des cas asymptomatiques (supérieur à 3% initialement et vraisemblablement inférieur à 1%), cela variant suivant les stratégies de dépistage mises en place dans chaque pays.
Enfin, la majorité des mesures adoptées reposent sur des études de faible niveau de preuve (très peu d'études randomisées), y compris les mesures de distanciation sociale qui n'ont pas fait preuve de leur efficacité, contrairement aux simples mesures d'hygiène qui semblent basées sur les preuves les plus solides à ce jour pour réduire la contagion.
Attention à la grande hétérogénéité des publications scientifiques sur le COVID-19 : beaucoup d'études à faible niveau de preuve, parfois de fausses informations (même dans des grandes revues) ou des informations très imprécises.
Beaucoup de mesures ne sont pas basées sur des preuves solides : nécessité d'une analyse critique de la littérature et de prendre du recul avant de prendre une décision sanitaire fondée sur les preuves.
Faible :
- analyse de quelques articles scientifiques
- Expert reconnu en Santé Publique qui livre une analyse personnel mais tout à fait pertinente
Analyser l'effets des informations scientifiques inexactes sur le CVID-19 et leurs conséquences sur les mesures prises
Analyse de la littérature
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