21.04.2020
Miller Fisher Syndrome and polyneuritis cranialis in COVID-19
Diagnostique NeurologieInfectiologie
Gutierrez-Ortiz C et al
Neurology
Résultats principaux
Deux patients (50 ans et 39 ans) SARS-Cov-2 confirmés par RT-PCR ont développé respectivement un syndrome de Miller-Fischer et une polynévrite crânienne respectivement.
Le premier patient présentait une ophtalmoplégie internucléaire droite et une paralysie oculomotrice fasciculaire droite. Les anticorps anti GD1b positif plaidant en faveur d’une neuropathie motrice multifocale. La ponction lombaire mettait en évidence une hyperprotéinorachie. Traité par Immunoglobulines IV avec bonne récupération.
Le second patient présentait des déficits d'abduction dans les deux yeux et un nystagmus de fixation, le regard supérieur étant plus altéré, tous compatibles avec une paralysie abducens bilatérale. Ponction lombaire montre également une hyperprotéinorachie. Profil des anticorps anti gangliosides non réalisés vu état de saturation hôpital dans le contexte pandémique covid-19. Pas de traitement spécifique, bonne récupération.
Par ailleurs, SARS-Cov-2 négatifs dans le LCR.
Le premier patient présentait une ophtalmoplégie internucléaire droite et une paralysie oculomotrice fasciculaire droite. Les anticorps anti GD1b positif plaidant en faveur d’une neuropathie motrice multifocale. La ponction lombaire mettait en évidence une hyperprotéinorachie. Traité par Immunoglobulines IV avec bonne récupération.
Le second patient présentait des déficits d'abduction dans les deux yeux et un nystagmus de fixation, le regard supérieur étant plus altéré, tous compatibles avec une paralysie abducens bilatérale. Ponction lombaire montre également une hyperprotéinorachie. Profil des anticorps anti gangliosides non réalisés vu état de saturation hôpital dans le contexte pandémique covid-19. Pas de traitement spécifique, bonne récupération.
Par ailleurs, SARS-Cov-2 négatifs dans le LCR.
Que retenir ?
Les auteurs suggèrent de considérer la présence d’un potentiel covid-19 chez les patients avec un syndrome de Miller Fischer ou devant toute polynévrite crânienne dans ce contexte pandémique, compte tenu que la pathogénèse de ces deux derniers implique des mécanismes immuns ou des effets neuropathonégique viraux directs. Ils pensent que le principal mécanisme impliqué ici est une réponse immune aberrante dû au virus.
Niveau de preuve Faible
- Rapport de deux cas
- Electromyographie avec vitesses de conduction non réalisée vu circonstances difficiles dans un contexte pandémique
- Profil anticorps anti gangliosides non réalisé pour deuxième patient pour les mêmes raisons
- Coïncidence ou relation de causalité ?
Objectifs
Description deux cas avec une infection à SARS-Cov-2 avec respectivement un syndrome de Miller-Fischer et une polynévrite crânienne respectivement.
Méthodes
Données de patients obtenues à partir de rapports médicaux provenant de deux hôpitaux en de Madrid.
Le site Bibliovid et son contenu sont la propriété de Bibliovid.