24.04.2020

The role of community-wide wearing of face mask for control of coronavirus disease 2019 (COVID-19) epidemic due to SARS-CoV-2

Autres Hygiène
Cheng VCC
J infect

Résultats principaux

À Hong Kong (HKSAR), la population générale a commencé à porter les masques sur une base volontaire dès les premiers stades de l'épidémie.Pour évaluer la prévalence de cette mesure, 67 professionnels de santé ont compté le nombre de personnes portant le masque parmi les 50 premières personnes rencontrées sur le trajet domicile-hôpital pendant trois jours consécutifs (du 6 avril au 8 avril 2020, jours 98-100 de l'étude, entre le 7H et le 9H du matin). La prévalence constatée était de 97,2%, 97,1% et 95,7% sur les trois jours pour l'ensemble des 18 districts administratifs de HKSAR.
Sur les 961 patients COVID-19 diagnostiqués au total, 11 groupes de 113 personnes ont été directement impliqués dans des activités sans l'utilisation de masques (restauration, karaoké, salles du sport) contre 3 groupes de 11 personnes infectées dans l'environnement de travail avec l'utilisation de masques de protection. Le nombre d'infections dans les situations sans masque est statistiquement plus élevé (p=0.036).
Le nombre d'infections par COVID-19 est statistiquement plus faible à Hong Kong (129.0/million) que dans les États qui n'utilisent pas le masque pour l'ensemble de la population comme mesure active contre la propagation du SRAS-CoV-2, p<0.001 (Espagne: 2983.2, Italie: 2250.8, Allemagne: 1241.5, France: 1151.6, U.S.: 1102.8, U.K.: 831.5, Singapore: 259.8 et Corée du Sud: 200.5).
 

Que retenir ?

L'étude montre que l'utilisation du masque par la population générale pourrait avoir réduit l'incidence du SRAS-CoV-2 à HKSAR.
Les auteurs recommandent l'utilisation de masques par la population en général dans les lieux publics compatibles avec la fourniture de masques pour le personnel de santé. L'utilisation de masques en tissu avec une efficacité de filtration réduite est préférable à l'absence totale de masque dans les endroits à forte transmission.
L'utilisation de masques par la population générale peut réduire la transmission du SRAS-CoV-2 due à des patients COVID-19 asymptomatiques.
 

Niveau de preuve Faible

1) étude rétrospective sur tous les patients COVID-19 diagnostiqués à HKSAR (n=961)
2) article pre-proof
3) aucune considération n'a été accordée aux modes de transmission sans masque dans le cadre familier
4) les types de masques utilisés par la population et les règles d'hygiène adoptées pour la mise en place et le retrait des masques n'ont pas été vérifiées"

Objectifs

Evaluation de l'effet du port du masque par l'ensemble de la population sur la propagation du SRAS-CoV-2

Méthodes

Étude rétrospective menée à Hong Kong (HKSAR) sur tous les patients diagnostiqués positifs au COVID-19 entre le 31 décembre 2019 et le 8 avril 2020 (100 premiers jours d'épidémie).
Pour chaque patient, on a tenté de remonter à la source de l'infection afin de déterminer s'il s'agissait d'une situation avec ou sans masque.
L'incidence de l'infection par COVID-19 par million de résidents de HKSAR a été comparée à l'incidence d'autres pays dotés d'un système de santé de haut niveau et plus de 100 cas de COVID-19 confirmés le 72e jour de l'étude (le jour où l'OMS a déclaré le statut de pandémie) mais qui n'ont pas appliqué de masques à l'ensemble de la population comme mesure active de confinement de l'épidémie.

 

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