Etude avec nombreux biais ne permettant pas de conclure à une réduction de la mortalité chez des patients sévères traités par hydroxychloroquine pourtant montrée par les auteurs (24,7%). Par ailleurs, la durée d'hospitalisation n'est pas modifiée avec ce traitement.
Toutefois, il existe une possible action anti-inflammatoire de l'hydroxychloroquine par diminution des cytokines pro-inflammatoires. L'ensemble de ces résultats sont à confirmer dans une étude plus robuste méthodologiquement.
- Design de l'étude ne permet pas de répondre à la question posée : sur quels critères s'est fait le choix de l'hydroxychloroquine ? Seule la randomisation peut lever cette ambiguïté
- Etude chinoise rétrospective dont on ne connaît pas les hôpitaux concernés et qui n'a pas encore été relue (pre-prints)
- Mauvaise comparabilité des 2 groupes : seul le faible effectif du groupe hydroxychloroquine fait qu'il n'y a pas de différence significative sur des caractéristiques pourtant majeures et déséquilibrées comme les coronaropathie et la BPCO (sur-risque de décès supérieur à 2,5 fois)
- Peu d'information sur les traitements pris par le groupe "contrôle" et pas de maîtrise des co-prescriptions qui peuvent être très différentes d'un patient à l'autre
- Pas de calcul de nombre de sujets nécessaire et ici très faible nombre de patients traités par hydroxychloroquine comparés aux autres (fluctuations majeures)
- Etude peu détaillée et très mal rédigée
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